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1999 - Structure énergétique de l'être humain


Article publié dans Les Voies de la Connaissance (Vichy), no 32, septembre 1999.

Chaque atome contient l’univers 

(Raymond Abellio)
L'unité énergétique entre l'être humain et la substance de l'univers
(Carlo Suarès)
Une étoile dans le ciel pour chaque fleur sur terre
(Inconnu)
La terre est un homme
(Emmanuel Swedenborg)

Le modèle hologrammique montre que chaque partie contient l'information du tout, ce qui ne signifie pas que chaque partie contient le tout. D'autre part « le Tout intensifie la partie et aucun n'est réductible à l'autre ».

Au niveau biophysique, la pratique de l'holoénergétique montre que l'oreille est un hologramme du crâne, le crâne un hologramme du corps et le corps un hologramme de l'univers. Cette méthode fait le lien entre le niveau cellulaire et les niveaux des organes, des organismes humains et de l'organisme humain planétaire, car chaque cellule est un hologramme du corps humain et chaque humain est une cellule de l'humanité.

Le modèle hologrammique concerne aussi la dualité onde-corpuscule. Le corpuscule est limité, discontinu, matériel, local. L'onde est illimitée, continue, immatérielle, non locale ou globale. Le passage de l'un à l'autre se fait par une opération de transformation de type Fourier, et dans les deux sens. Cette dualité s'applique à tous les niveaux, de l'électron aux galaxies en passant par l'être humain qui est un gros corpuscule moléculaire entouré d'un champ vibratoire.

Le corps humain est un émetteur-récepteur-transformateur, comme un radar. Le modèle hologrammique nous fait retrouver ce processus à tous les niveaux dans les pigments, les cellules, l'embryon et l'organisme complet. La structure en trois feuillets de l'embryon montre que l'ectoderme est émetteur, l'endoderme, récepteur et le mésoderme, transformateur. Ceci permet de comprendre la résonance entre le corps humain et les filtres de pigments utilisés en holoénergétique, basée sur la résonance mésodermique qui court-circuite le neuro-ectoderme, formateur des organes des sens. René Thom, en biolinguistique, dit que l'endoderme est le sujet, l'ectoderme est l'objet et le mésoderme, le verbe.

Les pigments qui sont des émetteurs-récepteurs ont un rôle important comme transformateurs en permettant ce passage de l'ondulatoire au corpusculaire et vice versa. Par exemple, la chlorophylle va transformer le rayonnement électromagnétique continu de la lumière en énergie électronique ou chimique discontinue dans la photosynthèse. En sens inverse, c'est en stimulant l'énergie électronique corpusculaire des pigments que l'on produit la structure ondulatoire continue du rayonnement Laser.

Le système dynamique qu'est le corps humain en tant que radar va donc entrer en résonance avec certains pigments. « Le corps humain est un pigment », disait Christopher Hill.

La découverte de l'équivalence topodynamique, c'est-à-dire la même résonance biologique, entre des idéogrammes hébraïques, certains mandalas sanscrits, des hexagrammes spécifiques et certains filtres pigmentés nous a permis de corroborer le fait que ces symboles sont des transformateurs entre le visible corpusculaire et l'invisible ondulatoire, et ceci dans les deux sens.

Si la terre est un homme, l'être humain est une terre, énorme corpuscule physique avec ses atmosphères et ionosphères, comme un gros atome avec ses couches périphériques

L'équivalence topodynamique entre pigments et idéogrammes permet d'étudier les différentes atmosphères péricorporelles ou « corps subtils » et montre que chaque tradition s'est concentrée sur une atmosphère particulière. La Tradition d'Abram a travaillé les liens entre le physique et la plaque éthérique. La Tradition de Brama concerne surtout le corps émotionnel ou psychique, et le Tao, le corps mental ou intellectuel.

L'holoénergétique permet la communication entre le physique et le plan causal et articule entre elles les grandes Traditions ou, comme le dit Jeanne Guesné, nous fait sortir de la caverne de Platon par l'échelle de Jacob.

 

© Jean Ratte