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2001 - Aspects biophysiques du Divin

 

Est-ce que notre corps humain peut présenter des signes du divin ?
Conférence présentée le 16 septembre 2001 au Colloque Énergie du Divin, Vichy, 14-15-16 septembre 2001

Au colloque 1998 sur le Temps, j'avais introduit la problématique du linéaire local et du global non linéaire. Le modèle du prisme qui décompose la lumière blanche en un spectre de fréquences illustrait l'approche locale analytique du temps linéaire sensoriel spatio-temporel. Le modèle de la conjugaison de phase illustrait le temps sphérique ou non linéaire non limité par l'espace-temps sensoriel.

Au colloque 2000 le modèle photographique décrivait la conscience sensorielle analytique d'origine ectodermique. Le modèle holographique décrivait la conscience mésodermique qui est perception directe multidimensionnelle. On montrait que l'être humain est un émetteur -récepteur-transformateur entre l'esprit et la matière, comme un pigment qui transforme l'énergie électromagnétique ondulatoire en énergie électronique corpusculaire et inversement. L'holoénergétique montrait que les idéogrammes sacrés ont un rôle de transformateur entre le visible et l'invisible, biologiquement analogue à celui des pigments.

Aujourd'hui, on propose le modèle de la cohérence quantique trouvée dans la supraconductivité, la superfluidité et le laser pour illustrer certains aspects biophysiques, détectés par l'holoénergétique, typiques de l'éveil de la Kundalini et de l'état de Bouddha, qui traduisent une circulation continue entre le pôle physique et le pôle spirituel de l'être humain, hologramme de l'humanité et de tout l'univers.

La résonance holoénergétique, montre que la conscience mésodermique détecte les interactions gravitationnelles et nucléaires alors que la conscience sensorielle ectodermique détecte les interactions électromagnétiques corticales.

Le divin réalisé dans l'humain est un état de supraconductivité entre le noyau et l'écorce, une communication entre les centres énergétiques à l'intérieur du corps et une communication entre le corps physique et tous les corps subtils, de façon centrifuge en mode d'ampleur dans une première phase inspiratoire puis de façon centripète en mode d'intensité dans une phase expiratoire.

L'approche embryologique montre que ces corps subtils sont des images des trois feuillets embryonnaires; ectoderme, endoderme et mésoderme. Ce mouvement centripète selon le mode de l'intensité transforme les corps subtils en corps démiurgique, éthique et christique (Abellio).

L'hétérogénéité énergétique biologiquement détectable est alors remplacée par une homogénéité transparente analogue à la cohérence quantique ou à la supersymétrie entre ondes et corpuscules. La cohésion globale est assurée par l'autonomie locale. Cette conjugaison de phase entre local et global explique le principe de contiguïté des extrêmes et de conjonction des opposés entre le pôle le plus matériel et le pôle le plus spirituel.

© Jean Ratte