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Préface de Jeanne Guesné

Jeanne Guesné est l'auteur des ouvrages : Le Grand Passage (Le Courrier du Livre,1979), La conscience d'être ici et maintenant (Espace Bleu,1991), Le 7e sens ou le Corps spirituel (Albin Michel, 1991), Le 3e souffle (Albin Michel, 1995).

 

Ma rencontre avec Jean Ratte fut celle de nos deux textes figurant à la suite l'un de l'autre dans le numéro 39 de la revue 3e millénaire...

Lisant ses phrases claires, précises, expression d'une pensée réfléchie, je me sentis spontanément reliée à l'auteur en un point éclaté où tous les éclats sont simultanément Rien et Tout.

Son livre L'Homme cellulaire ouvre sur une vision nouvelle à l'aube de ce XXIe siècle. Personnellement il m'apporte la preuve de la nécessité d'une nouvelle nourriture permettant l'évolution de la Vie en l'homme: une nourriture d'Informations!

Curieusement le travail Intérieur qui fut le mien de 1933 à 1950 (et je n'engage personne à le faire car il est inutile et dangereux) me permet aujourd'hui de disposer d'un ensemble de constatations indispensables pour garder la tête froide devant des faits nouveaux. J'ai pu mesurer l'impact indéniable et transformateur que donne Jean Ratte à la suite de sontravail d'écoute des problèmes qui lui sont rapportés. Il représente quelque chose de très nouveau dans la communication entre humains. Jean Ratte détecte sur le corps, avec une échelle de précision codifiée, la ou les causes de l'état incriminé, qui se révèle presque chaque fois une mauvaise information intellectuelle. Et surtout, il éveille un élan de la Vie, brisant ainsi le rythme mental qui l'étouffe.

Nous assistons aujourd'hui à une mutation accélérée de tous les processus physiques, psychiques, mentaux qui impliquent inéluctablement les processus biologiques, chimiques, moléculaires, atomiques, quantiques et subquantiques. Et c'est dans ces nouveaux domaines d'investigation scientifique, en particulier les sciences biomédicales, que le travail de Jean Ratte prend toute sa valeur. Il apporte par sa recherche de synthèse entre des niveaux d'expression de la Vie, insoupçonnés au début du XXe siècle, des éléments de déconditionnement intellectuel et affectif, qui libèrent le corps énergétique et permettent l'évolution de l'être.

Nos rencontres téléphoniques à travers 5 000 kilomètres de distance spatiale et six heures de distance temporelle déclenchèrent en moi la fulguration d'un espace de compréhension irréductible à l'analyse... un niveau de conscience inconnu où je suis instantanément ce que je connais, supprimant l'observateur et l'observé dans la Plénitude infinie de la Vie.

Son approche le conduit vers un nouveau rapport malade-maladie loin en amont de la médecine universitaire et de toute thérapeutique : Jean Ratte scanner analogique, je souhaite vivement que vous soyez lu et entendu!

Mais je ne saurais oublier mon très cher ami Placide Gaboury qui poussa Jean Ratte à révéler ses travaux et en organisa lui-même l'édition. Auteur de nombreux ouvrages unanimement appréciés, conférencier international, il ajoute à ses dons de poète, écrivain, philosophe, celui de pianiste de grand talent! Mais il est surtout l'ami qui aide dans les passages douloureux de l'existence, l'homme-orchestre dans la symphonie de la fraternité. Puissions-nous garder longtemps ce grand frère talentueux.

 

 

Avant-propos de Jean Ratte

C'est difficile de comprendre la physique atomique lorsque l'on ne connaît que la mécanique classique. Il faut faire de nombreux efforts pour en saisir les concepts car on n'est plus en face de la même réalité, ou plutôt c'est un autre aspect de la même réalité avec une autre logique, c'est-à-dire une autre vision.

 

Comprendre l'holoénergétique exige également un changement de vision. Il faut passer d'une vision photograhique à deux dimensions à une vision holographique à trois dimensions. C'est ce qui rend difficile la vulgarisation de cette méthode, qui ne peut cependant être banalisée. Pourquoi « l'homme cellulaire » et pas l'homme moléculaire? Il ne s'agit pas de réduire l'être humain à une cellule mais selon le modèle hologrammique, celle-là contient déjà implicitement tout le programme de l'être adulte. La cellule est le premier individu biologique autonome et polarisé, avec un noyau ou coeur, une écorce ou peau, un intérieur et un extérieur.

C'est déjà tout un univers éminemment complexe avec une organisation tissulaire ternaire de base qu'on retrouve dans l'embryon puis l'individu adulte. La cellule possède une membrane externe analogue à l'ectoderme qui donnera l'homme neuronal, puis les vacuoles et ribosomes du protoplasme analogues à l'endoderme, et enfin un noyau et des microtubules analogues au mésoderme.

Figure 1 - Le mésoderme cellulaire, microtubules et noyau. Le système de microtubules ne constitue pas uniquement le cytosquelette, mais aussi le système cardiovasculaire de la cellule, le coeur de la cellule.

Ces analogies anatomiques sont moins marquées que les analogies fonctionnelles.

Nogier, en auriculo-médecine, a montré la spécificité vibratoire tissulaire des différents feuillets embryonnaires qui se retrouvent chez l'adulte dans les organes dérivés de ces feuillets.

Nos propres recherches montrent qu'au plan de la biologie moléculaire la triade informationnelle ADN-ARN-Protéine présente une communauté vibratoire avec les différents feuillets embryonnaires; ADN avec mésoderme, ARN avec endoderme et enfin membrane protéique avec ectoderme.

 

Figure 2 - Schéma de l'embryon avec les trois couches ou feuillets tissulaires qui vont se différencier en différents organes qui gardent une communauté vibratoire avec le tissu d'origine.

 

La cellule est l'unité de base d'un réseau tissulaire. C'est l'hologramme de l'être humain qui est lui-même un hologramme de l'univers; chaque être humain est une cellule du corps planétaire. Le passage par la cellule est obligatoire pour déboucher dans un réseau d'autres réalités.

 

Chaque cellule de l'organisme contient l'information originelle. L'holoénergétique est une technique vibratoire basée sur la résonance entre des filtres pigmentés et les pigments cellulaires, qui est détectable grâce à l'amplification vasculaire des vibrations cellulaires. Cette méthode entraîne une résonance entre les différents niveaux d'organisation, et transforme le corps humain en une hypercellule autonome, donc capable de cohésion globale, d'harmonie avec toutes les autres cellules. C'est l'autonomie locale qui permet la cohésion globale.

René Thom a montré la communauté de structure mathématique entre le développement de l'embryon et la structure syntaxique de la phrase transitive; sujet, verbe, objet. Cette biolinguistique suggère que l'endoderme correspond au sujet, l'ectoderme à l'objet et le mésoderme au verbe.

 

La découverte de l'équivalence vibratoire biologique entre la triade cellulaire des molécules informationnelles, la triade tissulaire des feuillets embryonnaires, la triade des lettres-mères hébraïques, certains idéogrammes et certains pigments utilisés en holoénergétique, confirme l'intuition de R.Thom et nous entraîne du paradigme hologrammique au paradigme biosémiotique.

 

Ce dernier, qui affirme la présence du signe et du sens déjà au niveau cellulaire et même moléculaire, montre ainsi l'unité vibratoire fondamentale de la nature et de la culture.

 

Toutefois l'holoénergétique n'est pas une science qui se prouve par la tête mais une connaissance qui s'éprouve par tout le corps. On prouve avec l'ectoderme qui fournit l'intelligence de la tête, mais on éprouve avec le mésoderme qui fournit l'intelligence du coeur.

 

 

Témoignage de Ghyslain de Longueuil

 

Détenteur de baccalauréats en chimie organique alimentaire, en toxicomanie en psychologie et ayant oeuvré dans des centres de recherche en Suisse, Ghislain de Longueuil a des capacités visuelles particulières depuis l'enfance - il voit les auras et l'énergie, la vibration et les couleurs des organes internes. Il a collaboré assidûment aux travaux de recherche de Jean Ratte pendant plusieurs années. L'extrait que nous présentons ici est précédé d'explications sur son parcours et la nature de sa clairvoyance.

 

 

Q. : En quoi la méthode de M. Ratte vous intéresse-t-elle?

R. : Cela part de loin. Il y avait cette cliente que je voyais depuis longtemps et que je jugeais comme un cas un peu psychotique ou schizoïde. Elle venait me voir régulièrement. Et un jour, je la vois toute transformée. Êtes-vous tombée dans la potion magique? que je lui dis. Non, je fais de l'holoénergétique . Mais je n'avais pas accroché: je voyais cela simplement comme une autre méthode. Je lui demande de m'expliquer. Ses corps étaient bien centrés, alors qu'elle n'avait jamais pu intégrer son corps mental, elle fonctionnait mal dans la société, - c'est ce qui me faisait dire qu'elle était un peu psychotique. Mais après quelques séances d'holoénergétique, j'étais intrigué, car elle avait vraiment changé.

Une autre personne, un sidéen, venait également me voir. Je l'aidais un peu à gérer son espace. Il me dit qu'il avait commencé à se faire traiter à l'holoénergétique. Je me suis aperçu qu'il était plus apaisé, qu'il y avait moins de secoussessismiques dans son champ d'énergie. Il m'a suggéré d'appeler Jean Ratte. Je lui réponds : Non, dites-lui de m'appeler. (Je suis un solitaire et je ne m'associe pas facilement, surtout à des personnes qui se disent ou se veulent guérisseuses.) M. Ratte m'appelle, on se parle, sa voix me plaît: elle est franche. Après plusieurs rencontres avec des clients, je décide d'aller lui rendre visite. Alors, pendant qu'il examinait le sujet, je regardais les couches énergétiques. Je voyais souvent des interférences entre les corps. Il y avait beaucoup d'activité sur ce plan. Je me disais : Cette méthode fait circuler l'énergie.Comme je suis une sorte de « Thomas , j'avais besoin de voir pour croire, et j'ai vu.

 

Q. : Il se passait vraiment quelque chose durant les séances?

R. : Oui. Il y a des gens qui réagissent bien à cette méthode, d'autres très mal. C'est là le risque. Car si les gens qui y viennent ne veulent pas guérir, ce sera difficile. Cette méthode les place devant une réalité qui les déstabilise beaucoup. Or, il y a des gens qui ne veulent pas guérir, ils veulent simplement entretenir leur mal.

Si on ne veut pas lâcher prise, si on demeure crispé, apeuré, l'holoénergétique ne peut aider, elle va simplement déranger. Souvent, on veut que telle chose se passe, se range, se guérisse, non pas spontanément en suivant le courant de la vie, mais selon sa volonté propre. Ceux qui cherchent tous les moyens de se guérir tout en maintenant leur structure mentale très fixe, très nourrie, vont être perturbés par cette méthode. Cela va les confronter. Il y faut un certain abandon. Ce n'est pas ce que l'on croit qui comptera ici, c'est ce que l'on doit être.

C'est cela que j'ai aimé dans cette méthode. Je suis totalement en faveur de ce qu'on doit être, sans jugement. Peu importe ce que l'on peut véhiculer dans son expression, on est plus beau dans ce que l'on peut être présentement, sans fioritures. Mais les gens ont besoin d'une image, d'une doctrine, d'un système, sans quoi ils se sentent perdus. Et c'est cela qui les empêche de guérir. Je n'appartiens à aucune doctrine, aucun groupe, aucune association. Je fonctionne par le bouche à oreille. Je tiens beaucoup à ma vie privée, je fuis la publicité; je travaille discrètement. Je reçois une quarantaine de personnes par semaine. Je les traite comme des amis. Et c'est ainsi que je crois pouvoir les aider tels qu'ils sont.

 

Q. : Manque-t-il quelque chose à cette méthode?

R. : Ce n'est pas qu'il y manque en soi quelque chose, mais c'est peut-être le fait que cela attire un milieu trop intellectualisé. Ce n'est pas la façon dont la méthode est proposée qui fait problème mais la façon dont elle est reçue. On reçoit avec ce que l'on est, tel que l'on est. Le mystère entourant l'holoénergétique a attiré une certaine catégorie de personnes qui font que tout cela est devenu un peu intellectualisé, cela a pris la forme de leur propre intellectualisation.

 

Q. : Et au point de vue scientifique, qu'en est-il?

R. : Pour moi, ce n'est pas nécessairement quelque chose qui se prête à une expertise scientifique. C'est une méthode avant tout, mais une méthode qui demande que l'on se fie à l'intelligence des gens et que ceux-ci s'abandonnent. Pour bien recevoir l'holoénergétique, il faut s'abandonner.

 

Q. : C'est de l'auto-guérison?

R. : Oui, en grande partie. Je me souviens d'une séance particulièrement instructive. Comme en vieillissant je m'aperçois que j'ai besoin de beaucoup d'activité physique pour me sortir des livres, j'ai eu un accident lorsque j'étais à la campagne. Comme mon genou me faisait très mal, je me suis mis un plâtre d'argile. En me concentrant, j'ai transcendé la douleur. Le lendemain tout allait bien. Trois semaines après, je vais voir M. Ratte. Durant le bilan, je lui dis : Mais qu'est-ce que tu me fais là, ça fait tellement mal! Tout d'un coup m'est venue la pensée : J'avais géré mon mal de genou avec ma tête, mais le bilan m'a ramené au processus de guérison spontané, celui du corps lui-même sans passer par la tête. Le mal était revenu mais légèrement, comme celui d'une entorse après trois semaines.

Cette méthode recrée la circulation d'énergie, elle redonne des mémoires aux divers plans. Pour tirer des bienfaits de l'holoénergétique, il faut être capable de se remettre en question. Ça nous confronte à notre réalité. L'attitude du « guéris-moi » ne fonctionne pas ici, elle bloque plutôt le processus, car c'est au corps de se guérir, sans intervention extérieure, sans guérisseur, sans programme mental ou volonté arrêtée.

 

Q. : Est-ce un modèle de ce que pourrait être la thérapie du 3e millénaire?

R. : En effet, c'est là que je la placerais. Car elle nous ramène à l'essentiel, elle nous ramène à nous-même, sans l'intervention de quelqu'un à l'extérieur qui va vous fournir un schéma ou une doctrine. Ce qui serait intéressant, c'est d'exposer les jeunes à cette méthode, car ils n'ont pas été faussés par toutes les structures, méthodes, techniques, écoles et thérapies à la mode. Ces jeunes pourraient éviter ces déformations et être dès le début remis en contact avec eux-mêmes. Je pense que pour avancer dans la vie, il faut pouvoir se regarder tel que l'on est, et l'holoénergétique permettrait à ces jeunes d'éviter toutes sortes de dépendances et d'endoctrinements.

Évoluer pour moi, c'est accepter ce qu'on est et grandir dans ce que l'on est. Non pas essayer de justifier, d'interpréter ou de comprendre la souffrance, mais lui permettre simplement d'exister, se permettre deuils et abandons, cesser de vouloir être quelqu'un, cesser de se fuir.

Je crois beaucoup à l'holoénergétique pour cette raison qu'il n'y a pas ici de doctrine installée d'avance. Il est possible qu'après un bilan, si quelqu'un se sent très mal, il faille lui trouver quelqu'un pour l'aider à passer cette étape. Je pense que si on veut pouvoir affronter le prochain millénaire, il va falloir une bonne dose d'autonomie individuelle.

 

Commentaire de Jean Ratte

 

Peut-on avec la technologie actuelle étudier les énergies subtiles du corps humain impliquées en holoénergétique? Il faut que ce soient des techniques qui ne perturbent pas le phénomène en cours. On retrouve le problème du microscope d'Heisenberg en physique quantique. L'observation entraîne une annihilation du phénomène observé. Le photon utilisé pour détecter l'électron va le perturber ou plus souvent le détruire. On ne peut donc étudier que le mouvement ou la position. Les énergies subtiles constituent un système dynamique qu'on ne peut pas fixer.

 

L'imagerie par résonance magnétique utilisée en neurobiologie fournit des données hémodynamiques intéressantes, mais la présence d'un champ magnétique intense occulte et perturbe les phénomènes plus subtils détectés par la résonance holoénergétique. Cette technique montre la capacité des protons d'émettre des ondes radio. Les énergies subtiles détectées par la résonance holoénergétique sont plus subtiles que les ondes électro-magnétiques telles que les ondes radio. Notre postulat est que ces énergies correspondent aux ondes gravitationnelles. Il n'existe pas présentement de technologie instrumentale apte à le confirmer.

 

Les techniques d'électrophotographie de type Kirlian utilisent un champ électrique de haute fréquence qui présente le même inconvénient. C'est pourquoi nous avons cherché un instrument, qui ne perturbe pas les phénomènes subtils observés, et qui puisse établir des corrélations reproductibles.

 

La personne de Ghyslain de Longueuil qui a une formation scientifique et l'expérience de la recherche, en plus de ses dons visuels particuliers, nous a fourni cet instrument.

 

Les photorécepteurs rétiniens sont des pigments transformant l'énergie lumineuse continue en énergie corpusculaire électronique discontinue qui peut alors être transmise par voie nerveuse au cerveau qui représente la plus grosse concentration d'ectoderme. Comment se fait-il que certaines personnes voient des vibrations en dehors du spectre visible ordinaire? Est-ce dû à la nature particulière des pigments rétiniens, une propriété locale, ou à la capacité particulière du corps humain, une propriété globale? On ne connaît pas d'étude biophysique de ce phénomène que la science mécaniste réfute parce qu'elle n'a pas les outils pour l'enregistrer. La vision mécaniste est une vision monoculaire qui ne peut donc détecter qu'un plan. Il faut une vision binoculaire pour détecter un volume, une image en trois dimensions. Certaines personnes ne peuvent voir le stéréogramme et, dans leur frustration, refusent cette possibilité aux autres. La science avancée commence à expliquer ce phénomène. Arthur M. Young, l'inventeur de l'hélicoptère Bell, dans The Reflexive Universe (Robert Briggs Associates Éditeur, 1976) intègre ce phénomène dans sa théorie de l'évolution de la conscience. On pourrait appliquer à propos de ce phénomène une citation rapportée par le même auteur dans The Geometry of Meaning(Robert Briggs Associates Éditeur, 1980, p. 131) : Le bourdon, selon la théorie de l'aérodynamique, ne peut pas voler. Mais comme le bourdon ignore tout de l'aérodynamique, il s'envole et vole de toutes façons.

 

Une vision humaine non limitée au spectre visible est-elle un vestige de l'Évolution ou une capacité latente? Selon Ghyslain de Longueuil, nous naissons tous avec cette capacité que l'éducation nous fait perdre dès l'enfance.

 

Ma formation chirurgicale, donc très pragmatique, m'a fait douter de ce phénomène de vision particulière qui détecte les vibrations cellulaires des organes et permet de voir la souffrance cellulaire avant qu'elle ne puisse être détectée biochimiquement.

 

Au cours de nos recherches j'ai donc soumis G. de Longueuil à une contre-épreuve à son insu en 1995. Alors que nous étions en train d'étudier l'effet de certaines formes moléculaires sur les corps énergétiques, j'ai pris un échantillon de chlorophylle que j'approche de l'oreille de mon fils, ingénieur en génie physique, qui nous servait de cobaye. Je vois G. de L. qui devient perplexe et me demande quel rapport il y a entre ce filtre et une augmentation de l'oxygénation des poumons alors que nous étions en train d'étudier des substances neutres biochimiquement.

Cette précision de sa vision m'a fait poursuivre les recherches avec lui pour établir les corrélations entre l'aspect électro-magnétique, détectable par ses photorécepteurs, et l'aspect gravitationnel des phénomènes énergétiques humains détectés par le mésoderme vasculaire.

 

Le point important du témoignage de G. de L. est le fait que l'holoénergétique nous ramène dans notre corps, dans notre espace physique et nous confronte à notre programme existentiel présent, nous ramène à l'essentiel. Nos recherches ont montré que l'holoénergétique rétablit la communication entre tous les centres énergétiques et rétablit le contact entre le corps physique et les corps énergétiques jusqu'au causal. Cet état de communication sans résistance entre tous les centres et tous les corps énergétiques est analogue au phénomène physique de cohérence quantique typique des supraconducteurs et du rayonnement laser.

 

 

Postface de Colette Chabot

 

Journaliste, auteure, conférencière, fondatrice de la station radio avant-gardiste CIME-FM, toujours à l'affût des développements significatifs de la Connaissance de l'Humain, Colette Chabot a suivi de près le parcours de Jean Ratte en holoénergétique.

 

 

Un ordre ancien se meurt et un autre prend sa place! - Albert Low

 

J'ai connu Jean Ratte et l'holoénergétique en 1992. Une amie faisait des « attaques-paniques » si difficiles à supporter qu'elle n'arrivait plus à conduire sa voiture. Et si elle se faisait reconduire par son conjoint ou sa soeur, ils avaient du mal à supporter ses cris de terreur suscités par les bruits environnant les routes urbaines. Cette amie avait entendu parler de cette méthode qui « court-circuite » le mental, au cours d'une entrevue que Jean Ratte accordait à Richard Cummings sur les ondes de Radio-Canada. Un seul bilan devait lui rendre son intégrité corporelle et psychique.

 

Plus tard, j'ai eu à interviewer Jean Ratte lors d'une émission de télévision. J'ai bien mesuré, en parcourant son curriculum professionnel, tout ce qu'il a fallu d'effort, de recherche, de force intérieure et d'audace pour naviguer dans cette discipline qui mettra du temps avant d'être reconnue et approuvée par les « bien-pensants ». D'ailleurs, est-ce bien nécessaire? Le plus précieux d'une vie riche et généreuse se passe de toute reconnaissance. L'expérience se suffit à elle-même!

 

J'ai fait un premier bilan dans les années 90, par conscience professionnelle, comme une journaliste qui expérimente avant de parler ou de recevoir un invité.

 

Je n'aurais jamais cru que des filtres pigmentés, en apparence si anodins, puissent avoir autant d'impact sur un organisme. Le troisième bilan m'a, en effet, plongée dans une nuit obscure. Un rideau de plomb entourait ma vie et ses perceptions. Quand j'en ai parlé à Jean Ratte, il m'a dit que: j'avais peut-être escamoté la précédente nuit obscure en la gérant plutôt qu'en la digérant! J'étais, je pense, un peu fâchée contre cette aventure qui était loin d'être aussi anodine que je ne l'avais soupçonnée.

 

Au fil des ans, j'ai toujours entretenu le dialogue avec Marie-Andrée et Jean Ratte. J'ai un immense respect pour ceux et celles qui naviguent en mer inconnue en ayant le courage de leur différence.

 

Bien sûr, j'ai entendu toutes sortes de critiques sur l'holoénergétique. De plus, Jean Ratte est un scientifique et un chercheur de haut niveau qui établit tant de ponts entre tellement de disciplines différentes et complémentaires que je ne peux tout comprendre ce qu'il dit. Peu de scientifiques ont une telle trajectoire, un tel bagage.

 

Quand, il m'a parlé, des années plus tard, de ses expérimentations et de ses recherches avec les idéogrammes des langages sacrés, j'ai eu à nouveau le goût d'expérimenter. Cet été-là, une amie, qui avait pratiqué la médecine dans le Grand-Nord, habitait avec moi. Elle avait aussi enseigné la biologie à l'Université de Moncton.

 

Ensemble, nous avons vécu la nouvelle forme de bilan holoénergétique mise au point par la recherche incessante de Jean Ratte, nécessitant des instruments de mesure plus délicats et plus fins que toute la biotechnologie médicale ne pourra en créer.

J'avais pensé que mon amie Odette saisirait et décrirait mieux que moi l'envergure du nouvel apprentissage que nous expérimentions : un doctorat en médecine, une solide connaissance de la biologie pouvaient nous donner des explications, des réponses.

L'holoénergétique nous confronte aux multidimensionalités humaines. Le sujet est si riche, si généreux, qu'aucune étude, aussi poussée et aussi multidisciplinaire soit-elle, n'arrivera à en cerner la profondeur. Heureusement que mon amie est plutôt humble parce que même le meilleur « intellect » devra se prosterner devant l'ampleur du phénomène. Chaque personne étant unique, chaque bilan s'y interprète d'une manière unique.

 

Nous nous souviendrons toujours de l'été 2000, cet été où des secousses sismiques intérieures allaient s'interpréter dans une symphonie complètement inattendue sur cinq ou six bilans.

 

Je dois confesser aux lecteurs que je vivais depuis des années avec un centre de perception situé dans la région du coeur. Après avoir vécu une série de deuils et de déceptions très profonds, ce centre de perception était en quelque sorte, complètement à nu. Tout venait se poser sur un coeur qui n'avait aucune peau protectrice. Je ressentais la vie des gens que je rencontrais. Je ressentais leurs émotions, leurs histoires et parfois leurs blessures très vives. Oui, c'était horrible!

 

Parfois, ce coeur, ce centre de perception, interprétait si intensément toutes les émotions humaines que quelque chose en moi aurait souhaité mourir pour ne plus être le théâtre de ce que Eckhart Tolle a nommé le «  pain's body de toute l'humanité ».

 

L'holoénergétique de Jean Ratte n'est surtout pas une médecine. C'est plutôt une invitation à être. Un vaisseau amiral qui mène au centre de soi. Rien n'est jamais fixe pendant la traversée : on navigue à marée haute et l'on amarre dans des baies, pour mieux repartir.

Pourtant, certaines personnes ne ressentiront rien ou presque rien au cours des bilans pendant que le travail se fait pourtant en profondeur; si bien qu'ils seront étonnés des effets marqués dans leur vie de tous les jours. D'autres pourront être dans la complète découverte d'une compréhension vivante qui s'interprète d'instant en instant.

 

Ce peut être, aussi, parfois, très éprouvant! Car notre civilisation nous a appris à se « penser », à se réfléchir, à gérer et à encadrer; ce qui est complètement antinaturel du point de vue holoénergétique. Notre « bonne tête bien dressée » veut tellement de choses pour notre corps, notre santé, nos amours, nos enfants, nos parents, nos carrières, etc. L'holoénergétique nous apprend à être, à vivre dans l'être.

L'Orient entretient de belles traditions qui ne valorisent que le germe. Je me suis abreuvée, pendant des années, à cette littérature « germée » en y cherchant une Vérité qui rejoindrait vraiment l'Humain véritable. L'Occident, lui, n'a rien de mieux à proposer que de faire performer la coquille. Ce qui peut donner, comme image, un troupeau d'humains bien habillés, bien « voiturés » avec des maisons huppées, des vacances aussi bien structurées que des agendas, des carrières bien dessinées répondant à des plans bien établis. L'image parfaite pour recouvrir les « pygmées du Coeur » et de l'être que nous sommes! [...]

Albert Low écrit que : La colère est un acte de créativité manqué! L'holoénergétique nous apprend, entre autres, à respecter cette colère qui est un véritable cri du coeur et du corps.

 

L'holoénergétique propose un respect incroyable de sa vie et de la Vie. Aucun masque ne résiste, aucun conditionnement non plus! C'est en quelque sorte un désencombrement du connu qui tient parfois lieu de vie.

 

Pourquoi et comment des filtres pigmentés avec des idéogrammes des langages sacrés peuvent-ils avoir autant d'impact sur l'endoderme, le mésoderme et l'ectoderme? Je suis incapable de répondre à cette question.

 

Jean Ratte parle souvent du sujet, du verbe et du complément en faisant référence à ces feuillets embryonnaires internes et externes si réceptifs et expressifs quand on leur fournit le langage adéquat. J'aime les métaphores que Jean Ratte crée pour exprimer une vie un peu plus profonde! Moi, je parlerai plutôt du bilan holoénergétique comme de la possibilité de laisser cohabiter le germe et la coquille afin qu'ils se fertilisent l'un et l'autre, qu'ils vivent sans que l'un écrase l'autre. Ainsi, la Grande Vie sera une histoire d'épanouissement humain plutôt que celle d'un conditionnement d'une mode sociale ou culturel d'un moment.

 

Quel est l'avenir de cette discipline? Je n'en sais trop rien puisqu'elle sera enseignée à des personnes de niveau post-doctoral qui auront réalisé les limites de leur discipline et auront accepté de n'être plus des thérapeutes.

 

Finalement, cette nouvelle génération en holoénergétique en sera une de sagesse et de reconnaissance qu'un être humain est complet et qu'il ne manque de rien. L'holoénergétique ne sera qu'un instrument de reconnaissance!

 

Citations tirées de: Albert Low, Créer la conscience (Paris, Les éditions du Relié, 2000) et Eckhart Tolle, The Power of the Now (Vancouver, Namaste Publishing Inc., 1997 (disponible en français chez Ariane Éditions Inc.)