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2022 - Dialectique centripète / centrifuge. La traversée des murs.

XIXe rencontre Raymond Abellio, Toulouse, 10 septembre 2022.

Dialectique centripète / centrifuge. La traversée des murs.

De Gnosis à Logos, de Logos à Télos, de Télos à Archè.

Par Jean Ratte

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Le corps humain en tant que dualité de matière conjuguée à de l’antimatière est un radar qui peut détecter ce que la technologie scientifique actuelle ne peut mesurer. Un radar est un interféromètre entre un aspect émetteur centrifuge et un aspect récepteur centripète. Comme toute partie de l’Infini est infinie, le corps humain fini peut-il détecter l’Infini? On ne peut être récepteur si on n’est pas émetteur.

La résonance biosémantique vasculaire corrobore le modèle Structure Universelle Sphérique (SUS) qui a permis de passer du linéaire au non linéaire, de passer du circulaire au sphérique, de passer de la science à Gnosis ou Théos, même étymologie que Théorie (Ratte, 2020).

Est-ce que la SUS permet de dépasser Gnosis, c’est à dire franchir le mur de la lumière? Passer le mur du silence? Passer le mur de la Conscience?

Les modèles géométriques sont des représentations du réel. Les formalismes mathématiques vont les remplacer quand le réel devient plus abstrait et n’est plus accessible à nos sens. Les modèles théologiques vont faire franchir les limites des formalismes mathématiques qui permettent certaines découvertes mais empêchent d’en faire d’autres.

Quand il n’y a plus de représentation possible, la Docte Ignorance de Nicolas de Cues (Scheuer, 2008) avec la Transsomption fait dépasser et trépasser les modèles théologiques pour accéder au Non Aliud qui n’a pas de représentation possible.

Coïncidence entre mouvement absolu et repos absolu. Destruction complète du schéma cosmologique aristotélicien par l’homogénéisation et infinitisation de l’univers conçu comme une sphère infinie dont le centre est partout et la circonférence nulle part (Counet, 1992, p.9).

Le référentiel d’un modèle dynamique sphérique tel que la SUS est le centre par définition.

La résonance biosémantique vasculaire corrobore la dialectique centrifuge/centripète qui se retrouve à tous les niveaux.

Abellio (1965) a insisté sur deux concepts clés : l’ampleur séparatrice qui est centrifuge et l’intensité intégratrice qui est centripète.

Deux concepts de Cusanus (Nicolas de Cues) intensifient les concepts d’Abellio : la conjonction des opposés est homologue d’ampleur séparatrice et la coïncidence des opposés est homologue d’intensité intégratrice.

Le modèle SUS montre un plan équatorial sémiotique, un axe vertical sémantique et un centre ontologique.

Le plan équatorial quantique constitue la turbine énergétique avec double contradiction croisée de l’axe spatial parasympathique (énergie potentielle) et de l’axe temporel orthosympathique (énergie cinétique).

Chaque axe du plan équatorial est une contradiction entre une champ local centrifuge et un potentiel non local centripète.

Le plan équatorial est circulaire ou équilibre entre centrifuge et centripète, le plan équatorial quantique est l’expression et la projection des plans vertical subquantique et central métaquantique.

L’axe vertical informatique subquantique constitue le Modem informatique.

Analyse centrifuge : modulation ou numérisation de l’analogique en numérique (ampleur séparatrice ou décomposition).

Catalyse centripète : démodulation ou intégration du numérique dans l’analogique (intensité intégratrice ou recomposition synthèse).

Géométriquement l’axe vertical informatique se traduit par une double spirale qui engendre un pôle cathode et un pôle anode.

La spirale ascendante dextrogyre à prédominance centrifuge se termine par un pôle cathode modulateur. Simultanément, la spirale descendante lévogyre à prédominance centripète se termine par un pôle anode démodulateur.

La résonance biosémantique vasculaire révèle que le pôle cathode centrifuge réalise une implosion de l’antimatière péricorporelle qui génère une explosion de la matière corporelle équivalente vibratoire d’Immanence créatrice. Le pôle anode centripète réalise une implosion de la matière corporelle et une explosion de l’antimatière péricorporelle, équivalente vibratoire de Transcendance, Apocalypse, Apoptose ou mort cellulaire programmée, apogée de l’existence.

L’activation centripète de la fonction anode permet d’aborder le centre de la sphère par la coïncidence des opposés.

La conjonction de matière et d’antimatière provoque le rayonnement lumineux centrifuge. La coïncidence de matière et d’antimatière donne la conscience centripète.

L’intensification de la fonction anode centripète fait franchir le mur de la lumière, le mur de silence puis le mur du mental pour accéder à Gnosis (tableau 1)

Tableau 1

Donc le centre, dont la circonférence est partout et le centre nulle part, n’est plus sujet à l’action centripète ou inversion intensificatrice d’inversion (tableau 2).

C’est par la Transsomption que l’on peut passer de Gnosis à Logos, puis Télos et enfin Archè ou Non Aliud (tableau 2).

La transsomption n’est pas une métalepse.

Tableau 2

En conclusion, le modèle sphérique universel d’Abellio (1965) nous permet de franchir tous les murs qui séparent les niveaux de réalité, du quantique au métaquantique (Ratte, 2020).

La Docte Ignorance de Nicolas de Cues permet d’explorer le métabolisme du centre de la sphère (Counet, 1992; Scheuer, 2008).

La dialectique centripète/centrifuge est le lien entre Abellio et Nicolas de Cues

Références

Abellio, R. (1965). La structure absolue. Gallimard, Paris.

 

Counet, J. M. (1992). Nicolas de Cues, Trois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés. Introduction, traduction, notes et commentaires par Francis Bertin. Revue Philosophique De Louvain, 90(86).

 

Ratte, J. (2020, 25 septembre). Du circulaire au sphérique ou de la science à la gnose. Communication présentée à la XVIIe Rencontres Raymond Abellio, Toulouse. Repéré à https://rencontres-abellio.net/Archive/2020

 

Scheuer, J. (2008). Nicolas de Cues, La Docte Ignorance. Introduction, traduction et notes par Hervé Pasqua. Collection Bibliothèque Rivages, Revue Théologique de Louvain, 39(3), 426-426.