Biosémantique de la conscience
Voir biosémantique du sommeil dans un premier temps pour comprendre la biosémantique de la conscience dont ce texte est un développement. Une lecture approfondie des présentations antérieures est nécessaire pour une compréhension intéressante de ce texte.
Résumé
La résonance biosémantique vasculaire pigmentaire montre une inversion du champ péricorporel antimatière entre la tête et le corps durant l’éveil. Cette inversion physiologique disparaît durant le sommeil.
Ce phénomène qui n’est pas accessible à la technologie biomédicale actuelle a stimulé cette recherche. La science universitaire ne connaît que l’aspect sémiotique ou corpusculaire des phénomènes. La résonance vasculaire montre l’aspect sémantique ou ondulatoire des phénomènes.
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La résonance biosémantique vasculaire ne se comprend que dans une logique sphérique. Il faut donc passer de la logique linéaire de non contradiction à la logique circulaire de contradiction pour enfin arriver à logique sphérique de double contradiction croisée. Le référentiel est le centre qui définit des processus centripètes et centrifuges et permet une compréhension globale.
Deux modèles sphériques nous aideront à mieux comprendre de phénomène d’inversion physiologique entre tête et corps : le modèle physiologique de Structure Universelle Sphérique (SUS) d’Abellio et le modèle des hexagrammes de Fou Hi.
Introduction
La conscience est-elle un champ ou un potentiel? Un champ se mesure, un potentiel se détecte mais ne se mesure pas. Un champ est centrifuge, donc local, donc mesurable. Un Potentiel est centripète, donc Non local, donc non mesurable.
La conscience est une contradiction. Elle ne se comprend donc pas avec la logique classique de non-contradiction.
La science ne peut mesurer que ce qui est centrifuge, local, matière. Le corps humain qui est un complexe de matière en conjugaison de phase avec de l’antimatière peut donc détecter l’antimatière.
La résonance biosémantique vasculaire pigmentaire détecte 3 niveaux de réalité : quantique, subquantique et métaquantique. (Figure 1)
Le corps humain est un oscillateur harmonique qui résonne à ces 3 niveaux de réalité
Figure 1
Dans le plan quantique la résonance biosémantique vasculaire pigmentaire détecte un champ matière ou égo et un champ péricorporel informatif antimatière ou alter égo.
Le champ matière ou égo est numérique, discontinu et correspond à l’énergie. Le champ antimatière ou alter égo est analogique, continu et correspond à l’information. Il est équivalent vibratoire de proprioception, de kinesthésie.
Ce champ antimatière est structuré en 4 couches ou corps subtils; le corps vital, le corps émotionnel, le corps mental et le corps causal.
On note une inversion physiologique de ce champ entre la tête et le corps au cours de l’éveil et une inversion de cette inversion physiologique au cours du sommeil. Donc la suppression de cette inversion entraîne la perte de conscience.
Figure 2
Cette inversion π entre tête et corps à l’origine de la latéralité est aussi indispensable à la proprioception ou kinesthésie ou gestion de l’espace qui assure la verticalité.
Proprioception est équivalent vibratoire de ce champ informatif antimatière qui est généré par la fonction anode parasympathique.
L’inversion tête-corps réalise une bande de Moebius qui assure la continuité entre extérieur et intérieur, entre centrifuge et centripète, entre 4ynamismes matière et 4 dynamismes antimatière, entre corps yin et tête yang.
Le spectrogramme physiologique du champ antimatière péricorporel est 2π. Le corps Vital en vert est central et le corps Causal en bleu est périphérique. (Figure 3)
Le spectrogramme physiologique du champ antimatière céphalique est π/2. Le Causal (en bleu) est central et le Vital (en vert) est périphérique. Il y a permutation entre les zones de résonance pigmentaire 55 et 75.
On en déduit que Conscience ≈ antagonisme tête-corps et que Sommeil ≈ complémentarité tête-corps ou uniformisation du champ informatif comme dans un sac de couchage.
Figure 3
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C’est cette découverte qui a motivé cette recherche. La compréhension de ce phénomène est donc facilitée par 2 modèles; la Structure Universelle Sphérique d’Abellio et le grand tableau des hexagrammes du Yi King.
La résonance biosémantique vasculaire est un phénomène de résonance pigmentaire entre des pigments exogènes et les pigments endogènes corporels
Les pigments sont des analyseurs par leur couleur ou fréquence et ce sont des catalyseurs par l’information chimique qu’ils transportent. C’est l’aspect catalyseur qui intervient dans la résonance pigmentaire biosémantique et non l’aspect énergétique fréquentiel couleur.
La perte de conscience s’accompagne d’une inversion de l’inversion physiologique des champs péricorporels entre la tête et le corps. (Figure 4)
Figure 4
Inversion du champ péricorporel entre tête et corps au cours de l’éveil. Le corps causal (en bleu) est central au niveau de la tête. Le corps vital (en vert) est en périphérie.
Le corps causal ou anandamaya correspond au temps non local et au nucléaire fort. Le corps vital ou pranamaya correspond à l’espace non local ou nucléaire faible. (Figure1)
Le sommeil entraîne une homogénéisation entropique du champ péricorporel. Le corps vital est devenu central et le corps causal est en périphérie. C’est le régime vibratoire du corps qui l’emporte sur le régime de la tête.
Dans le sommeil profond ou paradoxal le régime vibratoire céphalique entoure tout le corps. (Figure 4)
La perte de conscience s’accompagne de la perte de la motricité verticale qui assure la station debout pour occuper le terrain et le territoire.
L’inversion physiologique entre tète et corps semble donc indispensable à l’apparition de la conscience.
Cette inversion physiologique est un gradient, une différence de potentiel informatif qui caractérise la conscience. L’inversion de l’inversion physiologique entraîne la perte du gradient de conscience dans le sommeil, et l’anesthésie générale
Est-ce un phénomène quantique ou subquantique ou métaquantique
La conscience est une contradiction. Elle ne se comprend donc pas avec la logique classique de non contradiction
Qu’est-ce que la résonance biosémantique vasculaire permet de comprendre
C’est une résonance pigmentaire entre des filtres de gélatine pigmentée et les pigments physiologiques corporels. Les pigments ont un double codage : analyseur numérique fréquentiel qui donne la couleur et catalyseur analogique métabolique. C’est cet aspect catalyseur qui intervient dans la résonance biosémantique,
Le pouls est variation d’amplitude. C’est le sinus ou axe espace centrifuge. Le signal périvasculaire de la résonance biosémantique est une tension longitudinale cosinus ou axe temps centripète. Le système vasculaire est un résonateur numérique par le pouls et un résonateur analogique par le signal périvasculaire.
La résonance biosémantique est basée sur la résonance vasculaire
Tableau 1
La structure fractale du système vasculaire en fait un oscillateur harmonique. Ceci permet de comprendre ce phénomène de résonance à tous les niveaux de complexité du corps humain qui est lui-même un hologramme de l’univers. L’équivalence vibratoire entre hologramme spatial et catalyse temporelle indique que l’humain est un catalyseur de l’univers.
L’embryologie montre que le système vasculaire est à la fois intraembryonnaire et extraembryonnaire. Il n’est pas limité au fœtus. Il résonne également avec l’univers maternel. Le corps humain résonne avec le champ physique matière local et avec le champ péricorporel antimatière non local qui est sa matrice informative et informatrice.
Le local est centrifuge, discontinu, numérique. C’est un système clos, fermé. Le Non Local est centripète, continu, analogique. C’est un système ouvert.
La résonance biosémantique vasculaire peut donc détecter et analyser la matrice antimatière péricorporelle qui est l’homéomère recherché par les biophysiciens. (1)
Figure 5
La turbine énergétique quantique de la Structure Universelle Sphérique est une projection des plans subquantique et métaquantique. (Figure 3)
Un problème au niveau quantique peut traduire un problème plus profond subquantique ou métaquantique. Si une approche quantique ne règle pas le problème, il faut aborder les niveaux sous-jacents.
Donc deux modèles sphériques donnent un éclairage sur ces phénomènes d’inversion : la Structure Universelle Sphérique d’Abellio et le grand tableau des hexagrammes du Yi King. Ces deux modèles illustrent le phénomène de la contradiction qui est antagonisme et complémentarité
Figure 6
Le codage couleur indique l’équivalence vibratoire entre les zones de résonance pigmentaire et les hexagrammes yin et yang, vieux et jeunes.
Le modèle des hexagrammes illustre le concept d’inversion intensificatrice d’inversion qui caractérise la logique sphérique de double contradiction croisée d’Abellio. La résonance biosémantique vasculaire pigmentaire corrobore les homologies fonctionnelles entre ces deux modèles.
Figure 7
Correspondances entre les schémas trigrammatiques asymétriques de Wen Wang et le plan équatorial énergétique discontinu matière ou Égo. C’est le modèle utilisé en Acupuncture.
Correspondances entre le schéma symétrique de Fou Hi et le champ péricorporel continu antimatière ou Alter Égo. C’est le modèle utile en holonergétique.
Le passage de Fou Hi ou ciel antérieur à Wen Wang ou ciel postérieur se fait par brisure de symétrie. Une brisure de symétrie est équivalent vibratoire de conception, de fécondation.
Figure 8
Les hexagrammes sont le résultat de la multiplication de chaque trigramme par les autres.
Les hexagrammes ont un double codage analogique-numérique comme les pigments.
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On peut mesurer les quanta mais pas les qualia, le quantitatif mais pas le qualitatif. Mais la résonance biosémantique détecte le qualitatif.
La conscience est le processus qui transforme le quantitatif en qualitatif, les quanta en qualia et vice versa.
En plus de l’ampleur séparatrice ou centrifuge et de l’intensité intégratrice ou centripète la logique sphérique de double contradiction croisée d’Abellio introduit le phénomène d’inversion intensificatrice d’inversion qui sera mieux compris à la lumière des hexagrammes du Yi King.
Est-ce que le schéma universel du Yi King qui a une grande valeur heuristique peut aider à mieux comprendre le problème de l’inversion physiologique entre tête et corps.
Les hexagrammes sont une multiplication de chaque trigramme par les autres, ce qui donne 64, le zéro inclus.
Il faut réaliser que le grand cercle de Fou Hi n’est pas un cercle mais une bande de Moebius. Dans le cercle il y a coïncidence entre le commencement et la fin. Dans les hexagrammes l’inversion entre les hexagrammes yin discontinus et les hexagrammes yang continus fait passer par le centre et produit une polarisation yang cathode et yin anode.
Les hexagrammes qui ont un double codage analogique et numérique ont un rôle de catalyseurs comme les pigments. Le corps détecte l’information de ces hexagrammes.
Le quantitatif ≈ ampleur séparatrice ou Yin. Le qualitatif ≈ intensité intégratrice ou Yang.
Le yin est centrifuge matière Le Yang est centripète antimatière
La conscience transforme le centrifuge quantitatif en centripète qualitatif, le Yin centrifuge en Yang centripète. La recherche montre toujours une inversion π entre les hexagrammes yang et les hexagramme yin. Cette inversion est antagonisme et complémentarité. (Figure 4)
Figure 9 : grand cercle de Fou Hi + schéma trigrammes Fou Hi
L’intérêt du schéma de trigrammes est l’inversion du 3 au 4. Au niveau des hexagrammes c’est l’inversion entre le dernier hexagramme yin et le premier hexagramme yang.
Les hexagrammes sont des nombres binaires. Dans une logique linéaire on ne voit pas l’intérêt du passage du 3 au 4. Dans une logique circulaire ce passage est une inversion
Cette inversion entraîne antagonisme et complémentarité des hexagrammes.
Il faut noter la présence de 12 hexagrammes symétriques, c’est-à-dire avec des yin et des yang couplés mais non mélangés. Ils sont équivalents vibratoires des chacras sanscrits et des séphiroth hébraïques.
On note 2 singularités : en position cervicale, l’hexagramme 63 grand yang entouré des hexagrammes 31 et 62 et en position pelvienne l’hexagramme 00 grand yin entouré des hexagrammes 01 et 32.
Les hexagrammes yang sont dorsaux et les hexagrammes yin sont ventraux.
Chaque yin est une inversion de chaque yang. La somme du couple yin-yang est toujours de 6 traits yin + 6 traits yang.
L’hexagramme 63 est la clef entre la tête et le corps. Il résonne avec le corps mental ou vijnamaya du champ péricorporel.
L’inversion π entre la tête Yang et le corps Yin s’exprime par l’inversion neurologique motrice et par l’inversion du champ péricorporel. On note également la situation centrale des os dans le corps qui est mou et la situation périphérique des os dans la tête qui est dure.
Cette inversion physiologique est un gradient, une différence de potentiel informatif qui caractérise la conscience. L’inversion de l’inversion physiologique entraîne la perte du gradient de conscience dans le sommeil, et l’anesthésie générale
Intérêt du modèle sphérique d’Abellio
La logique de double contradiction croisée d’Abellio est une logique sphérique. (2)
Un couple est une contradiction. Un couple ≈ antagonisme-complémentarité.
La résonance pigmentaire montre l’universalité du couple ou dualité à la base de l’Unité.
L’Unité est un couple à tous les niveaux de réalité (figure 1)
Le plan équatorial du modèle sphérique montre la double contradiction croisée entre le couple espace ou énergie potentielle et le couple temps ou énergie cinétique. (Figure 8).
Couple espace local-espace non local. Couple temps local-temps non local.
La conscience est un processus et non une substance. C’est une interaction, une transaction entre un émetteur centrifuge et un récepteur centripète comme le radar. C’est une interférométrie.
La conscience est due au gradient entre yin centrifuge et yang centripète
La conscience ≈ interférence entre le yin et le yang
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La résonance biosémantique vasculaire montre que la conscience est le passage du mur du silence ou coïncidence de l’espace local inconscient centrifuge avec l’espace non local subconscient centripète. La conscience est l’intégration du local dans le non local. (Figure 10)
Intégration n’est pas homogénéisation qui efface les différences. Le gradient biophysique ou inversion entre la tête et le corps est le support de la conscience.
La vie est le passage du mur de la lumière ou coïncidence du temps local centrifuge et du temps non local centripète. (Figure 10)
Figure 10
Équivalence vibratoire entre les zones de résonance de la turbine énergétique équatoriale et les hexagrammes de grand cercle de Fou Hi.
Le codage couleur indique une fonction commune ou identique. On note que la zone de résonance inconscient correspond à espace local et subconscient correspondent à espace non local.
Inconscient et subconscient correspondent à l’énergie potentielle ou parasympathique
Conscience épisodique et conscience cellulaire correspondent à l’énergie cinétique ou orthosympathique
Local est centrifuge. Non Local est centripète.
La vie est de la nature du temps. La conscience est de la nature de l’espace.
La vie est intégration de temps local dans le temps non local.
La conscience est intégration de l’espace local dans l’espace non local.
Le passage du mur du silence inaudible ou mur de la conscience est l’intégration de l’espace local endodermique inconscient dans l’espace non local mésodermique subconscient. C’est l’intégration de la mémoire individuelle dans la mémoire de l’espèce ou espace des germes.
Le passage du mur de la lumière ou mur de la vie est l’intégration du temps local dans le temps Non-Local. (2)
Conclusion
Dans le sommeil, il se produit donc une homogénéisation du champ péricorporel antimatière qui est une matrice informatrice. Cette homogénéisation est identique vibratoire de l’entropie avec perte d’un gradient moteur comme dans une panne.
Conscience est intégration du local dans le non local ou intégration du numérique dans l’analogique ≈ démodulation
Le champ matière est numérique et correspond à l’énergie. Le champ antimatière est analogique et correspond à l’information
Énergie est numérique et/ou centrifuge.
Information est analogique et/ou centripète.
Pas d’énergie sans information
L’inversion tête-corps est analogue à l’inversion de type Moebius qui assure la continuité entre extérieur centrifuge et intérieur centripète. C'est la proprioception. La perte de cette inversion fait que l’intérieur et l’extérieur ne communiquent plus.
Beaucoup de recherches postulent la conscience comme réalité primordiale, et la vie comme dérivée
Or il y a vie sans conscience, mais pas de conscience sans vie. Vie et Conscience forment un couple, une dualité constitutive de l’Unité principielle.
La recherche des équivalents vibratoires de Logos et Télos par la spectroscopie biosémantique vasculaire indique que
Logos ≈ Vie universelle ≈ énergie libre du point zéro
≈ Non centrifuge ≈ Non né
et que Télos ≈ Conscience universelle ≈ information libre du point zéro
≈ Non centripète ≈ Non mort
La transsomption du couple Logos -Télos fait plonger plus profond dans le fond sans fond du Non Aliud ou Archè ou Ain soph ou Tao du Tao. (3)
Références
1/René Thom. Esquisse d’une sémiophysique. InterEditions 1988)
Ce livre est intéressant car il suggère une équivalence entre la linguistique et l’embryologie. Équivalence entre l’ectoderme et l’objet, entre l’endoderme et le sujet, entre le mésoderme et le verbe. Il pose le problème de l’homéomère qui correspond au champ informatif et informateur antimatière détecté par la spectroscopie par résonance biosémantique pigmentaire.
2/Jean Ratte : repéré dans www.holoener/conférences
De Gnosis à Logos, de Logos à Télos, de Télos à Archè.
Dialectique centripète / centrifuge. La traversée des murs.
XIXe rencontre Raymond Abellio, Toulouse, 10 septembre 2022
3/Jean Ratte : repéré dans www.holoener/conférences
Assomption, Consomption et Transsomption.
XXe rencontre Raymond Abellio, Toulouse, 8-9 septembre 2023